La cravache d’or
cravache
« Une cravache, ça n’est pas fait pour les coups mais plutôt pour les caresses. Jamais d’attaque directe avec elle : de petits coups roulés, sur le flanc, comme sur un tambour à la peau délicate. Qui frappe comme une brute est perdu. Le cheval n’oublie jamais. La cravache c’est fait pour demander, non pour forcer. »
tactique
- « Ici, c’est une question de train. Faire croire aux autres que c’est ce train-là qui est le bon et, en réalité, mener un « faux train ». C’était ce que faisait toujours Semblat. Doucement dans la montée. Doucement encore dans la descente et le tournant. Doucement, c’est à dire pas trop, tu m’entends. Aller mais en conservant des réserves. Et partir à temps. Ni trop tôt ni trop tard. Tu ne gagneras que comme ça.. »
prétention
- « - Ce cheval-là, il faut le porter, dit Fervent, mettant pied à terre. - Peut-être, dit Jouannot, mais pour ça il ne faut pas être fatigué. Dès que vous êtes arrivés, vous autres, les jockeys, vous croyez que tout est possible. Je vous ai vu au casino passé minuit. - Je ne pouvais pas dormir. Et puis, je suis libre. - Vous allez l’être, dit M.Jouannot. - J’ai un contrat. - Renouvelable tous les ans. - Et qui montera vos chevaux ? - Lui, dit M.Jouannot, montrant Raoul, ou un autre, un jeune qui ne se croira pas tout permis, qui en voudra. - Vous croyez que ça remplace l’expérience ? - Non mais la prétention sûrement.