5 juillet 2014
Nagasaki
passé, enfance, mémoire
« Comme j'aimais ces pièces, ces murs. Je me dis qu'il faudrait inscrire dans toutes les constitutions du monde le droit imprescriptible de chacun à revenir quand bon lui semble sur les haut lieux de son passé. Lui donner un trousseau de clés donnant accès à tous les appartements, pavillons et jardinets où s'était jouée son enfance, et lui permettre de rester des heures entières dans ces palais d'hiver de la mémoire. Jamais les nouveaux propriétaires ne pourraient faire obstacle à ces pèlerins du temps.. J'y crois fort, et si je devais renouer un jour avec l'engagement politique, je me dis que ce serait l'unique point de programme, ma seule promesse de campagne »
Publicité
Publicité
Commentaires