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Les citations sérieuses du docteur Chabry
Les citations sérieuses du docteur Chabry
  • Orpailleur littéraire, voilà ce que je suis. Les livres sont pour moi des rivières dans lesquelles je cherche des paillettes d'or. Mon trésor à moi ce sont les citations que j'extrais de mes lectures, ce sont mes pépites!
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Les  citations sérieuses du docteur Chabry
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1 octobre 2014

Les cerfs-volants de Kaboul

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" La scène date d'il y a longtemps mais, je le sais maintenant, c'est une erreur d'affirmer que l'on peut enterrer le passé : il s'accroche tant et si bien qu'il remonte toujours à la surface."

sourire

"Ce n’était qu’un sourire, rien de plus. Il ne résolvait pas tous les problèmes. Ni même aucun, d’ailleurs. Juste un sourire. Un détail. Une feuille dans les bois agitée par le brusque envol d’un oiseau effrayé.
Mais qu’à cela ne tienne, je m’en accommodais de grand cœur. Parce que la neige s’efface flocon après flocon à l’arrivée du printemps, et peut-être avais-je été témoin de la fonte du premier d’entre eux."

exagération, médecin

"...cette tendance à l'exagération propre malheureusement presque à tous les Afghans - au point que lorsque l'un deux se vante d'avoir un fils médecin, il y a de fortes chances pour que ce dernier ait simplement réussi un devoir de biologie au lycée."

sauvagerie

" Sa réputation méritée de sauvagerie le précédait partout où il allait. Escorté par ses dociles compagnons, il se promenait dans le quartier comme un propriétaire terrien aurait parcouru son domaine avec ses courtisans. Ses paroles avaient force de loi, et quiconque avait besoin d'une petite leçon de droit trouvait dans son coup- de- poing un parfait professeur."

saison, hiver, école

" L'hiver était la saison préférée de tous les gamins de Kaboul - du moins de ceux dont les pères pouvaient se payer un bon poêle. La raison en était simple : l'école fermait durant cette période."

" J'adorais l'hiver à Kaboul, le doux tambourinement des flocons sur mes carreaux la nuit, le crissement frais de la neige sous mes bottes en caoutchouc, la chaleur du poêle quand le vent mugissait dans les jardins et les rues. Mais à mes yeux, le charme de cette saison tenait surtout au fait que, lorsque les arbres gelaient et que le verglas recouvrait la chaussée, mes relations avec Baba, elles, connaissaient un léger redoux. L'explication tenait en deux mots : les cerfs-volants. Bien que vivant sous le même toit, mon père et moi évoluions dans des sphères différentes, et ce loisir représentait l'unique et infime jonction entre nos deux mondes."

 

vide

" Parfois, quand Soraya sommeillait à côté de moi, j'écoutais le bruit de la porte-moustiquaire que le vent ouvrait puis refermait et les grillons qui chantaient au-dehors. Je percevais presque le vide dans le ventre de ma femme, aussi présent qu'un être vivant. Il s'était insinué dans notre couple, dans nos rires, dans nos rapports. et tard, le soir, dans l'obscurité de notre chambre, je le sentais qui s'echappait de Soraya pour s'installer entre nous. Pour dormir entre nous. Tel un nouveau-né."

 vérité, mensonge

 "Il vaut mieux être blessé par la vérité que réconforté par un mensonge."

sincérité

" Aujourd'hui encore, les gens comme lui m'intimident, ces gens qui pensent sincèrement tout ce qu'ils disent."

" Il était si pur qu'on se sentait constamment hypocrite à côté de lui."

états-unis, pays

" Les Etats-Unis étaient différents. Ils s'apparentaient à mes yeux à un fleuve tumultueux qui avançait, insoucieux de son passé. Je pouvais m'y plonger, laisser mes péchés couler au fond et le courant m'entraîner au loin. Au loin, vers un lieu que ne hantait nul fantôme, nul souvenir, nul péché. A défaut d'une autre, c'est pour cette raison que je fis mien ce pays."

 

 

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